Industrie en quête de traditions et d’authenticité, le tourisme à paradoxalement un impact important sur les traditions, le mode de vie et l’économie locale. Le développement du tourisme massif en cours ces dernières années au Pérou impact fortement de nombreux endroits du pays : augmentation des conflits, hausse du cout de la vie, monétarisation des relations sociales, impact environnemental, disparition ou diminution des secteurs traditionnels de l’économie locale, etc. Si la plupart de ces effets sont souvent invisibles pour les touristes, les acteurs du tourisme ne devraient pas être indifférents à ces changements induits par leur activité.
Nous nous engageons à :
Eviter au maximum les endroits bondés lorsqu’il existe des alternatives, pourquoi vouloir par exemple, marcher sur le chemin inca du Machu Picchu avec 500 touristes par jour s’il existe plusieurs milliers de kilomètres de routes incas au Pérou ?
Vous inciter à visiter moins mais mieux, à privilégier un tourisme culturel et bannir au maximum un tourisme consommateur en quête de photographies idylliques et de lieux à ajouter sur sa liste de voyages.
Ne pas vous proposer les endroits abîmés par le tourisme ou règnent les mauvaises pratiques professionnelles, les bas salaires, les touristes irrespectueux, etc. Si vous ne trouvez pas certains treks et endroits populaires dans nos voyages, c’est probablement parce que nous les avons bannis de notre catalogue !
Vous inciter à rencontrer des artisans et acheter du véritable art populaire plutôt que des souvenirs bas de gamme. En effet, le tourisme tend à dénaturer et faire baisser la qualité des produits des artisans péruviens, ce qui débouche à long terme sur la disparition d’un savoir-faire.
Développer de manière responsable des circuits dans les zones naturelles protégées et les sites d’observation d’animaux afin d’inciter à la découverte et sensibiliser à la protection des richesses naturelles du Pérou.
Vous faire découvrir des centaines de sites archéologiques oubliés, sensibiliser aux diverses menaces pesant sur ces sites abandonnés.
Privilégier la marche à pied, le trek et les mobilités douces.
Continuer au maximum ce qui a suscité la création de Mil Colores en 2012 : La création de voyages d’aventure, de découverte ou thématiques loin des flux de touristes et en opposition aux « produits touristiques » de l’industrie du voyage.
Mil Colores 